Là où la flamme meurt, reste la lumière de la vie
J’ai pris cette photo, pour y montrer toute la complexité humaine. La flamme éteinte, c’est la fin d’un moment intense - la chaleur d’un souvenir, d’un amour, d’une passion, d’une histoire. Elle laisse derrière elle un sillage de fumée, comme ces émotions qui ne disparaissent jamais tout à fait, qui continuent de flotter en nous, légères parfois douloureuses mais présentes et chargées de sens. Le livre ouvert, c’est la vie qui s’écrit, page après page. Parfois les mots nous échappent, parfois ils brûlent de vérité. On y revient, on s’y perd, on s’y retrouve. Les mots peuvent parfois nous emplir, et d’autres fois on s’y perd dedans. La petite silhouette, elle, représente peut-être chacun de nous : minuscule face à l’immensité de nos émotions, cherchant un sens, une lumière, une trace de soi dans le tumulte intérieur. Et puis, il y a ce silence. Ce silence profond qui suit les tempêtes du cœur, ce moment où tout semble suspendu. Ce n’est ni la fin, ni le début, juste un espace pour respirer, pour sentir, pour être. La vie émotionnelle, comme cette photo, oscille entre l’ombre et la lumière, la présence et l’absence, la chaleur et le vide. C’est ce fragile équilibre qui retrace une vie humaine, parfois belle, parfois chaotique emplie d’obscurité mais avec au travers , un souffle de lumière qui continue de guider nos pas. Cette photo a un sens tout particulier pour moi, pour les chemins que j’ai traversé, et pour cette lumière qui peut apparaître sous différentes formes, mais qui est là, toujours. Et au final c’est ce souffle imperceptible , ce contraste de lumière et de noirceur qui fait de la vie , une chose exceptionnelle et si précieuse.
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